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Association Saintaise des Chemins de Saint-Jacques de la Charente-Maritime

Sites remarquables

Traverser la Charente-Maritime en empruntant l’ancienne voie romaine : via turonensis ou voie de Tours, la voie littorale, la voie du Mont St-Michel ou la transversale Saintes-Royan pour rejoindre la voie des Anglais…. sera pour vous l’occasion de découvrir ou redécouvrir l’Aunis, le Rochefortais, le Royannais, la Saintonge Romane et-ou la Haute-Saintonge…..

Façades richement sculptées, clochers majestueux, abbayes, lanternes des morts, croix hosannières, borne miliaire…autant de traces remarquables d’un passé culturel et spirituel qui ne pourront vous laisser indifférents…

Abbaye royale de Saint Jean d’Angely

Un premier monastère est édifié en 817 par Pépin, duc d’Aquitaine pour abriter les reliques de St Jean Baptiste rapportée d’Alexandrie par le moine Félix.

Il est détruit en 860 par les Vikings… les moines massacrés, les reliques perdues…

C’est en 1010 que l’Abbaye est construite par les Bénédictins de Cluny, à la place du monastère. Les reliques sont retrouvées. Les pèlerins affluent pour les vénérer : c’est alors que l’Abbaye devient une étape majeure sur le chemin de St Jacques de Compostelle.

C’est à ce titre, qu’elle est inscrite au Patrimoine Mondial de l’UNESCO.

En 1096, le pape Urbain II vint y prêcher sa première croisade.

A nouveau dévasté pendant la guerre de cent ans, l’édifice que l’on peut admirer et visiter actuellement fut reconstruit au XVIIe siècle par les moines bénédictins…

ceux-ci y recurent le roi Louis XIV ainsi que le duc d’Anjou, son fils…

Le musée numérique et l’espace de réalité virtuelle Micro-folie a pris ses quartiers courant mai 2021 à l’Abbaye Royale. Imaginé par le ministère de la culture, ce dispositif a pour ambition d’amener la culture à tous. Grâce à des outils technologiques de belle qualité, on peut visiter les plus belles collections de douze musées de France. Un espace scénique accueille des concerts et un carrefour numérique ou « Fablab » est mis en service. Cet ensemble est ouvert tous les après-midi du mercredi au samedi de 14h00 à 18h00 avec inscription au 05 46 25 09 72.

<< Les tours >> qui jouxtent l’Abbaye, deux clochers surmontant une immense façade, sont les restes d’une abbatiale inachevée…. les moines en débutèrent la construction en 1741, mais les travaux s’éternisèrent et la révolution y mit fin … c’est un des rares exemples de construction religieuse du XVIIIe siècle dans la région Poitou-Charentes (avec la cathédrale de La Rochelle) L’église provisoire fut restaurée en 1899, c’est l’église paroissiale actuelle.

Fenioux

Église du XIIe siècle bâtie au flanc d’un vallon verdoyant.

Remarquable façade typiquement saintongeaise :

Un seul et vaste portail composé de 5 voussures profondes supportées chacune par des colonnettes jumelées, ornées de statues, de modillons richement sculptés, transcrivant le Combat des Vertus et des Vices.

Sur le mur Sud, vous remarquerez une fenestrelle (ou claustra) directement taillée dans la pierre avec deux autres disparues, elle servait (sans doute) d’aération à la nef.

À deux pas, la Lanterne des Morts :

La plus belle de celles qui subsistent dans l’Ouest de la France. Jadis, sa lumière veillait sur les défunts et servait de repère aux pèlerins. (Une réplique a été construite sur la colline de Sion…)

Quelques kilomètres plus loin, en sortant de LE DOUHET, vous passerez devant l’église dédiée à St-Martial.

Celle-ci hélas est assez peu connue… pourtant sa façade richement ornée mérite une halte.

Saintes

Aujourd’hui capitale de la Saintonge, fut capitale de la province romaine d’Aquitaine sous le nom de Mediolanum Santonum.

Au Moyen-Age, elle accueillait déjà les pèlerins de St Jacques aux Prieurés St Eutrope et St Vivien, à l’aumônerie de St-Palais, ou à l’hôpital de la cathédrale St Pierre…

Laissez-vous charmer par ses monuments antiques, ses monuments médiévaux, ses rues moyenâgeuses…

ABBAYE AUX DAMES

Fondée en 1047 par Geoffroy Martel, Comte d’Anjou, et son épouse Agnès de Bourgogne.

Ce fut le premier monastère de femmes de Saintonge :

son prestige fut tel qu’il a été remanié et agrandi au fil des siècles et des besoins.

Le puissant et somptueux clocher de l’Abbatiale et sa façade du XIIe sont remarquables.

Au Moyen-Age, les églises de Corme Royal et Pont l’Abbé d’Arnoult dépendaient de l’Abbaye-aux-Dames.

L’Abbaye est ouverte aux visiteurs :

dans les bâtiments conventuels, ne pas manquer la salle capitulaire.

ST EUTROPE

La Basilique dont les fondations datent du XIe siècle figure sur la liste du Patrimoine Mondial de l’Unesco au titre des Chemins de St Jacques de Compostelle.

Dédiée au premier évêque et martyr de Saintes, elle fut consacrée par le pape Urbain II en 1096.

Le clocher, gothique flamboyant, fut érigé au XVe, grâce à un don de Louis XI.

La crypte du Xle, abrite le tombeau de St Eutrope. Les chapiteaux de la crypte, ou église basse, ornés principalement de végétaux et d’entrelacs d’inspiration antique, constituent un des ensembles remarquables du sanctuaire.

L’actuel refuge des pèlerins jouxte la crypte.

SAINT VIVIEN

Berneuil

Situé sur la Via Turonensis, le village de Berneuil se trouvait sur la Voie Romaine qui reliait Saintes, alors Mediolanum Santonum, à Astorga.

L’église Notre-Dame-de-l’Assomption du XIIe, probablement construite par les Templiers, a subi plusieurs remaniements et reconstructions aux XVe et XIXe siècles…la guerre de Cent Ans et les guerres de religion l’ayant laissé en ruines.

Beaucoup d’éléments sculptés ont été dérobés…il reste cependant quelques modillons comme celui-ci…

Et vous remarquerez en particulier… le clocher, tour majestueuse au XIIe, dont la face sud encore en bon état, permet d’imaginer la splendeur.

La flèche pyramidale était allégée par quatre lanternons aux angles et par de hautes et étroites fenêtres sur quatre faces.

Colombiers

À Colombiers, la chapelle de Font Loreau semble avoir toujours été là, blottie dans son écrin de verdure…

De style préroman, elle a laissé les architectes des monuments de France sans voix et pourtant, cette chapelle du VIIIe siècle a fêté ses 15 ans le 8 septembre 2012…

Commençons par l’extérieur de chaque côté de l’avancée qui pourrait servir de repos aux pèlerins…deux coquilles st Jacques sculptées dans la pierre. Sous celle de gauche, un authentique montoir : on peut y voir l’orifice qui permettait de passer la longe du cheval, la pierre servant de marche pied au cavalier pour remonter sur son cheval…

Au-dessus de la porte d’entrée, une croix rescapée, elle aussi, d’une démolition… (la même se trouve à l’église de Givrezac) sous la croix une inscription : la croix latine, le chiffre 73 suivi du 1… ceux-ci nous renvoient au Psaume 73 de l’Ancien Testament…

À l’intérieur règne une grande sérénité, une lumière douce transmise par les vitraux de M. Jean Moreau de Pons. Le vitrail placé au-dessus de la porte d’entrée semble déposer les rayons de soleil sur l’autel…A gauche de l’autel, une console mérovingienne retrouvée dans un mur d’une grange en démolition sert de socle à une statue de la Vierge…idem pour les deux têtes de chapiteau de part et d’autre de la porte d’entrée. Un rudiste superbe, coquillage de 70 millions d’années, sert de fonds baptismaux…

Pons

L’Hôpital Neuf du XIIe siècle, construit à l’entrée de la ville, entre 1150 et 1190, sous l’égide de Geoffroy de Pons, enjambe l’ancienne route de Bordeaux.

Il servait de relais et d’hospice aux pèlerins : un passage voûté en berceau, dont la partie centrale est couverte d’une croisée d’ogives soutenues par des culots soigneusement sculptés, reliait l’église (détruite) à l’Est et la salle des malades à l’Ouest :

Réunissant ainsi les soins du corps et de l’âme en un même lieu… les nombreux fers à cheval gravés sous la voûte ainsi que les bancs de pierre érodés, sont les témoins de nombreux passages de “ roumieux”….

Haut lieu de pèlerinage au Moyen Âge, l’Hôpital neuf est inscrit au Patrimoine Mondial de l’UNESCO au titre des chemins de St-Jacques de Compostelle :

Les bâtiments méritent une visite, car c’est un des rares hôpitaux pour pèlerins du XIIe qui subsiste.

Il a été remarquablement restauré et la municipalité a remis en état l’herbalurius, jardin médicinal, où sont cultivées les herbes et plantes qui servaient à soigner les pèlerins malades pour les remettre sur pied.

Le refuge des pèlerins est à 50 m.

La Tenaille et Consac

La Tenaille

Entre Pons et Mirambeau, sur la commune de St-Sigismond-de- Clermont, votre chemin vous mènera à l’ancienne Abbaye Bénédictine de la Tenaille.

L’Abbaye fut édifiée en 1125 par l’ordre templier du Bienheureux Giraud de Sales.

Un château de la fin du XVIIIe s’élève à l’emplacement de l’ancien Prieuré des Augustins dont il ne reste que la chapelle. A l’intérieur, subsistent deux travées surmontées d’une coupole rehaussée d’une tenaille saisissant un clou:

l’Abbaye conservait-elle dans son trésor un clou de la Saintes Croix que les pèlerins en marche vers Compostelle venaient adorer ??

Consac

De l’autre côté de la nationale, à 5km au Nord-Ouest de Mirambeau, une borne miliaire, exposée à côté de l’église, attend les plus curieux…ceux qui voudront faire un détour…

Découverte au XVIIIe siècle, cette borne routière romaine était, à l’origine, au bord de la route impériale venant de Saintes, passant par Consac, Bordeaux, avant de rejoindre Astorga.

Petit Niort

Au sud de Mirambeau, l’église St-Martin de Petit-Niort, préromane, est un ancien prieuré dépendant de l’Abbaye de Savigny :

Sa façade ouest, romane, bien conservée, est surmontée d’un clocher du XVe… les superbes portes, dont la porte d’entrée ornée de cinq voussures, viennent d’être restaurées « à l’ancienne » par une équipe de bénévoles de l’Association pour l’église st Martin du Petit-Niort.

On peut y voir un superbe exemple de claustra ou dalle ajourée, vous vous mettrez à l’ombre pour l’admirer…

Avec celle de Fenioux, c’est une des rares représentations de fenestrelle, la plupart ayant été bouchée, ou la << dentelle » de pierre remplacée par des vitraux.

Pleine-Selve

Située à la limite de la Charente-Maritime et de la Gironde, dans un paysage vallonné composé de vignes, prairies et étangs, Pleine Selve, tient son nom du latin « plana silva » (pleine forêt).

Ce sont les Prémontés qui ont défriché la forêt en 1145 pour bâtir leur abbaye dans cette région isolée avec comme objectifs l’évangélisation et la pacification de la région ainsi que la protection des pèlerins en route pour St-Jacques.

A cette époque ce monastère comprenait l’église Ste-Madeleine, un grand cloître, un réfectoire, un dortoir, une cuisine, une bibliothèque et un hospital où étaient hébergés les pauvres et les pèlerins. Voussure d’une fenêtre latérale

Détruite en 1407 par les troupes françaises de Louis d’Orléans, puis les guerres de religion et la révolution, il n’en reste actuellement qu’un seul petit morceau de voûte accolé à l’église classée en 1908.

La Rochelle

Rochella, modeste village de pêcheurs et de sauniers au Xe siècle devient rapidement un port important. Actuelle capitale de l’Aunis, son port fortifié avec ses trois tours du XIVe et XVe siècle, fait sa renommée la tour St Nicolas, véritable « donjon seigneurial » tourné vers la mer, symbolisait alors, la puissance et la richesse de La Rochelle.

Cette tour, la plus importante des trois, avait un rôle de protection contre les dangers venant de la mer. Elle servait de point d’attache à la lourde chaîne qui la reliait, le soir, à la tour de la Chaîne. (Cette dernière a également fait office de poudrière). Cette chaîne qui selon Rabelais, << servait à attacher Pantagruel dans son berceau… » ceinture aujourd’hui une pelouse d’un musée de la ville.

La tour de la Lanterne doit son nom à la tourelle vitrée dans laquelle était allumée chaque nuit << un gros cierge >> pour guider les vaisseaux.

Elle fit longtemps office de prison (XVIIe et XVIlle s), on l’appelle aussi tour des quatre sergents…

La cité historique commence au-delà de la porte de la Grosse Horloge, de style gothique.

Rochefort

Au Moyen Âge, “Roca fortis” était une modeste bourgade… elle doit son essor à Colbert qui y fit construire un arsenal « le plus grand et le plus beau du Royaume » .

Il subsiste la corderie royale (construite entre 1666 et 1669) et que longe le chemin. Dans le bâtiment long de 374 m, a été installé un centre international de la mer, expositions permanentes et temporaires.

Après votre visite, vous saurez tout sur le travail des espadeurs, peigneurs et autres fileurs…

Échillais

La façade rectangulaire de l’église lui donne des allures d’arc de triomphe.

De pur style saintongeais du XIIe siècle, remarquable par ses chapiteaux ornés de têtes de monstres, de musiciens, de jongleurs…

Vous y verrez un chapiteau « avaleur de colonnes » avec ses yeux en amande, le monstre ou « grand goule », semble inspiré d’un masque chinois….

Abbaye de Trizay et Pont-l’Abbé-d’Arnoult

ABBAYE DE TRIZAY

L’Abbaye St Jean l’Évangéliste était en fait un prieuré bénédictin relevant de la Chaise-Dieu. Vraisemblablement fondée par un seigneur de Tonnay-Charente, à la fin du Xle siècle, son histoire est assez mal connue. C’est en 1177 que le nom de Trizay apparaît officiellement.

L’édifice ressemble à un vaste polygone dont trois côtés subsistent. Prolongeant la ruine vers le sud, les bâtiments conventuels, remaniés à la période gothique, montrent, par leur arcature et les entrées polylobées sous de gracieuses archivoltes, des influences mauresques.

On remarquera la belle salle capitulaire et le réfectoire magnifiquement restauré, apparaissent encore des peintures murales.

Les moines s’étaient installés à Trizay pour mettre en valeur un terroir en grande partie boisé. Les pèlerins accueillis à Trizay participèrent à cet énorme travail.

PONT L’ABBÉ D’ARNOULT

Le portail de l’église ST Pierre fut un des plus beaux de la Saintonge romane.

Malgré l’adjonction d’un tympan qui modifie sa proportion, on pourra admirer de superbes sculptures :

En particulier, le supplice de St-Pierre (partie droite du portail) et les vertus coiffées de heaumes et protégées de boucliers, transperçant les vices …

Corme Royal

Église St-Nazaire, ancien prieuré de l’Abbaye-aux-Dames. Ici le sermon saintongeais est réparti sur toute la façade divisée en 3 étages par de fortes arcatures.

On y remarquera un ange reposant sur deux lions, les vierges folles et les vierges sages, le combat des vices et des vertus… l’ensemble forme un véritable « livre de pierre >>….

L’église est en fait l’ancienne chapelle de la maison de repos, dite << maison des champs », des religieuses de l’Abbaye-aux-Dames. La << maison des champs » accueillait aussi les pèlerins.

C’est à son appartenance à l’Abbaye Royale de Saintes (Abbaye-aux-Dames) et aux cormiers de la forêt de Vidre qui s’étendait jusqu’à Pont-l’Abbé-d’Arnoult que Corme-Royal doit son nom…

Médis – Royan

Royan

En ruine après les bombardements de janvier et avril 1945, la ville reconstruite a donné l’exemple d’une architecture avant-gardiste.

L’église Notre-Dame, édifiée en 1955/1958 par Guillaume Gillet et Marc Hébrard, se compose d’éléments porteurs verticaux en forme de V, ouverts vers l’extérieur et réunis par d’immenses verrières.

Un chevet en forme de proue, un clocher culminant à 65 m, le baptistère pyramidal détaché de la nef participent à l’originalité de cet édifice aux allures d’immense vaisseau de béton. (dessin de Régis Payan)

L’église de Royan a été classée « monument historique » en

4000

Medis

L’église St-Pierre aux Liens du XIIe siècle, fit partie de l’Abbaye-aux-Dames de Saintes puis fut rattachée à St Eutrope. Le chœur de l’église est construit sur une chapelle souterraine.

Sa façade, la crypte et les 4 colonnes du chœur sont les restes de l’ancien prieuré du XIe s.

Château de Nieul les Saintes

Château fort construit en 1370 par Jehan Chauldrier, ancêtre de Pierre de Ronsard, et son épouse Jeanne de Parthenay, héritière des terres de Nieul.

Jehan Chauldrier était alors maire de La Rochelle et se rendit célèbre en délivrant sa ville du joug des Anglais, par ruse…

Sur l’enceinte hexagonale subsiste une partie du chemin de ronde (sur la façade).

On accède au château par un pont-levis.

Le château fut inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1988. Propriété privée, il se visite sur rendez-vous.

Surgères

Admirablement située dans l’enceinte du château médiéval, en plein coeur de la ville, l’église Notre-Dame de Surgères (Xle-XIIe siècle) mérite que l’on s’attarde à sa visite. Large façade flanquée d’impressionnants contreforts saillants en faisceaux de colonnes. Admirons le décor des voussures toutes différentes et plus particulièrement celles de la deuxième arcature à deux rangs de losanges opposés par la pointe. Et celui des deux corniches où se mêlent signes du zodiac et figures étranges: acrobates, sirènes, animaux musiciens…

Hélène de Surgères dont la beauté fut célébrée par Ronsard connut cette façade flanquée d’une vaste verrière calée entre deux cavaliers. S’agit-il du Christ entrant dans Jérusalem, et de l’Empereur Constantin, ou bien, des deux fondateurs de l’église : Hugues de Surgères et Geoffroy de Vendôme ??

La corniche et les voussures de la fenêtre actuelle ont été rapportées au XIXe siècle.

En contournant l’édifice vous retrouverez sur la corniche de l’abside: acrobates et animaux musiciens, des feuilles d’acanthes…Un imposant clocher octogonal s’élève sur le transept.

Saint-Savinien

Après avoir parcouru une huitaine de kilomètres, vous apercevrez enfin le clocher de l’église St-Savinien qui sera le terme de votre étape.

Église romane, Xlle et XIlle siècles : fortement endommagée durant la guerre de cent ans et les guerres de religion, elle fut restaurée à plusieurs reprises. La façade de l’église, de style roman saintongeais, est particulièrement sobre. Vous remarquerez deux corniches à modillons où se côtoient masques humains et motifs animaliers ; Un portail à cinq voussures en arc brisé. L’ensemble de la façade est surmonté d’une croix. Le clocher, reconstruit au XIVe siècle, est de style gothique.

Saint-Savinien-sur-Charente est une cité très pittoresque. Avant de descendre vers le centre par la rue du PEU, vous pourrez admirer la vue sur la Charente (on peut également regagner le centre par les escaliers…)

Vous rejoindrez « le chemin » en longeant les quais et le fleuve qui fit la richesse de la ville. En effet le port de St Savinien connut un important trafic de gabares (transport de pierres de taille, bois, vins et eaux-de-vie de Saintonge) dès le XIlle, et ce, jusqu’au début du XXe siècle.

Saint-Vivien à Saintes

En arrivant à Saintes, vous emprunterez la rue Laroche qui mène à l’église St-Vivien.

L’église Saint-Vivien a été bâtie sur l’emplacement de la basilique funéraire de l’évêque Vivien, mort au Ve siècle.

Au XIle, les pèlerins qui entraient à Saintes par la rive gauche étaient accueillis en ces lieux, alors prieuré de chanoines réguliers, détruit durant les guerres de religion.

Reconstruite à plusieurs reprises, l’église actuelle, de style néo-classique, a été édifiée au XIXe siècle.

À l’intérieur on peut voir un retable et un tabernacle du XVIIe.

De larges baies en plein cintre éclairent la nef, elles sont dotées de vitraux conçus par Dagrand, maître verrier. Nous remarquerons en particulier un vitrail représentant St-Jacques.

L’église Saint-Vivien est inscrite à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1993